petite intro :
ça fait un moment que j'y pense...car à la fin, au delà des infos classiques, bien peu de passionnés transmettent leur techniques permettant d'avoir un réel succès avec les espèces sensibles.
Quand je parle de succès je ne parle pas de survie, je parle d’élevage bien évidemment.
J'ai testé cette méthode dans tous mes bacs, des espèces plus simples aux plus sensibles, et dans des bacs de débutants en les faisant commencer avec des crevettes réputées compliquées, tous ont eu du succès (enfin ceux qui ont suivi mes trips) , au 1er coup avec leur 1er bac, d'ailleurs je les remercie pour la confiance et d'avoir joué aux cobayes ( plaignez vous hein...)
Il n'y a rien de scientifique dans ce topic, enfin oui, tout est calculé, mais tout est plus issu d'une certaine logique....rien de nouveau dans ce topic nonplus, néanmoins. personne a encore mis noir sur blanc le tout
Je reste ouvert pour toute question suivant à ce que je vais écrire
-Tout est dans la souche; a force de les croiser et recroiser entre elles la pauvreté genetique est un leitmotiv chez les TB, il est donc important avoir des crevettes avec une certaine richesse genetique.
Plus elles sont génétiquement riches moins elles sont sensibles aux maladies, aux variations de paramètres, elles grandissent plus vite et elles se reproduisent dans une palette de paramètres beaucoup plus variée
Il est donc important débuter avec 3-4 souches différentes afin que les F1 soyent déjà plus résistantes, et ajouter constamment des nouvelles souches, quelques exemplaire chaque 2-3mois est suffisant pour bien démarrer.
Actuellement j'ai plus de 8 souches de Tb croisées avec 6 autres souches de tbmixt, je joue donc avec 14 souches différentes.
-Comme déjà écrit, rares sont les souches génétiquement riches, et il est quand même nécessaire attendre quelques génération afin de renforcer les gènes. Comment donc faciliter la survie si elles sont sensibles?
En baissant le ph.
Le ph acide empêche le developpement des bactéries et change totalement la chimie de l'eau par rapport à la chimie que nous connaissons habituellement.
Un ph de 6 est un maximum pour une souche faible ( contrairement à beaucoup de tableaux qu'on trouve sur internet), bien évidemment beaucoup de monde aura des repros à des ph supérieurs tout en ayant des souches faibles, mais combien de pertes? quel taux de survie des juvéniles?
Comment baisser le ph? en jouant progressivement avec de la tourbe (et non avec du CO2)
-L’oxygénation, car l'oxygène est vital pour les petits... mais attention, l’oxygénée modifie le ph, il s'agit donc de trouver le bon équilibre. J'utilise les oxygenateurs sochtling qui modifient du 2 h2o2 en h2o et o2.
Ceci ne varie pas le ph car il n'y a pas de remous et une bonne oxygenation permet une destruction accélérée des déchets, donc pas de ammoniaque.
-Entretiens réguliers, tout est dans la regularité, mais la encore, il y a 2 écoles car les gros changements tuent les petits TB.
Personnellement je préfère faire peu de changements dans un bac spécifique juvéniles (la pollution étant moindre), 5% chaque 2 semaines en moyenne. Dans les bacs avec les adultes je procède à des gros changements autour les 30%.
-Ma conductivité orbite autour les 200, j'utilise les sels spéciaux crevettes qui stabilisent à 5,8 ( nb. je descends plus bas moi avec la tourbe) (correction, je suis monté à 450-550 dans le temps)
-Mes filtres tournent à 10x le volume du bac, ainsi quand ils sont réellement sales ils tournent à 5x; la taille de la décante externe de mes filtres correspond à 10% de la taille des bacs, ainsi ils sont très stables.
Pour faire un exemple pour un bac de 30l, la filtre externe doit faire au moins 3l.
Je le couple avec un filtre exhausteur, ceci pas pour mieux filtrer mais car les saletés se deposent aussi sur l’exhausteur, source de nourriture pour les petits.
-Mes bacs ont des moving bed filters soit couplés aux autres filtres soit indépendants, j’utilise soit du K1 media filter, et/ou autres supports
-Mes bacs ont 0 NO3, même si je ne change pas l'eau pendant des semaines (à ne pas reproduire), des racines de Pothos y plongent; les plantes emergées en consomment plus que les plantes immergées.
-Mes bacs ont tous un strate de Zéolithe entre le filtre sous sable et le sol, l'ammoniaque et donc les NO2 n'existent pas. Nb. un bac avec zéolithe empêche tout traitement avec des résines futures, la zéolithe ne relâche pas (principe d'échange ionique) sauf si des iones opposés sont présents.
-Les futures mères nécessitent de protéines ( ce qui influence le taux de survie de la mère et des petits lors de la naissance, le taux d'abandon des oeufs et le nombre d’œufs dans l'abdomen )
Il est don important de leur fournir une nourriture riche en protéines pour que les nouveaux nés puissent passer le cap des premiers jours.
A mon avis une diète exclusivement vegetarienne n'est donc pas conseillée
-Escargots, au delà de leur utilité pour le bac, les physes & co. fournissent des elements importants pour les mues, je complète le tout avec de la montrimillmachin truc.
- Biofilm biofilm biofilm...car la source de nourriture principale est et reste le biofilm, donc ne pas oublier de le nourrir avec des microparticules ( chlorella & co. )
-je complète mes sels par moi même, j'ajoute plusieurs produits donc des acides humiques, foliques, ca++, montmorillonite, microneutun, zeolithe en poudre et autre.
-mes bacs n'ont pas de plantes et que des mousses, a mon avis plantes et crecre n'est pas top.
J'utilise des sol techniques, un peu comme tout le monde.
Voilà...en esperant que cela puisse aider quelqu'un...
ps. j'ai pas inventé l'eau chaude, il y a pas mal de monde que je connais qui suit la même technique, mais avec quelques variante, celle que j'ai expliqué est la mienne
?) qui flotte sur la surface de l'eau ou celui sur les vitres? MyZ
G. Brassens
